La chute

"HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!"

C'est le crie qui résonna à travers la ville lorsque Zeus passa sous les nuages et vit la terre se rapprocher à vitesse grand V. Une petite ville grandissait sous ses yeux et soudain un batiment...

"PAS LE MUR! PAS LE MUR!!!!!!!!"

Par chance, il évita le dis mur, passant malencontreusement par la fenetre du troisieme étage de ce commissariat de police. Son entré fut des plus spectaculaires, il ravagea deux bureaux, renversa une bonne dizaine de personnes et éparpilla l'équivalant d'une vie de travail. Il finit sa course sur le mur d'en face, une poubelle sur la tête poussant de petit bruit bizare dont seul fut compréhensible :

"Aie... ça fait mal..."

Le bruit assourdissant provoquée par la chute fit sursauter Org qui fit virevolter les dix étages de cartes qu'il avait passé la matinée à empiler les unes sur les autres...

"Bordel mais quel est le con qui vient de gueuler comme ça ! Encore deux cartes et je pulvérisais mon score !"

A ce moment, les murs se mirent à trembler, sa chaise roulante arriva à l'autre bout de la pièce, et le cadre avec la joli photo de Sarko se brisa au sol.

"Qu'est-ce qui s'passe ? J'en était sûr ! Les alliens nous attaquent !..."

Lorsque le tremblement cessa, il alla chercher du papier allu dans un tirroir et partit se planquer sous le bureau tout en s'enroulant l'allu autours de son crâne...

*Il ne faut pas qu'ils puissent lire dans mes pensées ces salauds de martiens !*

Des bruits de pas précipités se firent entendre devans son bureau, la porte ne tenait plus sur ses gons, un homme chétif à la voix terriblement aigüe se précipita dans la pièce, cherchant déséspérement Org du regard.

"Chef, chef, y'a un clodo qui vient d'attérir au troisième !"

Zeus avait suivit le jeune homme jusqu'au bureau d'Org Clivers. Il avait une vieille lampe de bureau dans la main droite, le genre moche avec un abat jour vert que l'on trouve dans les salles de billard rétro. Il prit bien sn temps et la lança droit dans la tête de la jeune recrue qui s'écroula sur le sol comme une vieille galette poussant d'ignoble chouinement qui avait le don d'exaspérer Zeus.

"Traite moi encore une fois de clodo et j'abats la foudre du sur toi sac à carpettes!!!!"

Puis Zeus remarqua la présence du commissaire caché sous la table, il s'approcha de lui et dit :

"Ho !!! Maman ma chèvre, t'as bien changé, comment vas tu?"

*Cet homme est un fou, surement un hooligan à en juger par son coup d'boule à la Zizou !*

Org était paniqué sous son bureau. Le vieillard se dirigeait vers lui avec un grand sourire affreux. Il fallait qu'il agisse et vite !... Mais il n'avait aucune arme sur lui et ne savait pas se défendre... Et comme il se sentait vulnérable sans ses flingues et son tonfa, il sortit son arme de dernier espoir : ses doigts, qu'il disposa en forme de croix et qu'il brandit vers le vieil homme.

"VADANL'METRO SATANAS !!!"

Il était en train de se confiner le plus profondément possible sous son bureau en clamant plusieurs fois cette incantation tandis que l'homme barbu avançait toujours...
Voyant que celà n'avait aucun effet, Org décida finalement de changer complétement sa stratégie.
D'un coup, il sortit de sous son bureau et se dirigea vers Zeus en lui tendant sa main pour le saluer.

"Bonjour monsieur, que désirez-vous ?"

Zeus regarda l'homme s'exiter sans dire un mot... Surement un bouffon du coin... Il ne fit pas plus attention à lui jusqu'a ce que celui ci lui demande ce qu'il désire en lui tendant de façon étrange la main. Zeus ne pensa pas l'espace d'un instant la saisir, il y déposa plutot sa toge et lui dit :

"Et bien mon brave, donne moi donc à manger et apporte moi une femme digne de ce nom!"

Zeus s'installa tranquillement dans le fauteuil du commissaire et le trouva bien peu confortable.

"Ou sont donc passé les fauteuils de repos ? Pourquoi celui ci est il replié... Bah, ce n'est pas bien grave mais la prochaine fois que tu m'invite jeune prete, tache de m'accueillir dignement!"

Org regardait le viel homme avec de gros yeux. Il était figé, stupéfié par la connerie de l'homme. Il se trouvait au milieu de la pièce, une toge à la main, à regarder ce vieil ivrogne s'asseoir dans son siège.
Il ne savait pas comment agir. Au vu de son coup de boule, le vieillard avait l'air assez fort. Il lui fallait tout d'abord trouver son arme... Mais où se trouvait-il ? Il y avait un tel bordel dans le bureau !...
Org devait occuper l'esprit du vieil homme pendant qu'il cherchait son arme...

"Quel superbe temps vous n'trouvez pas ?!..."

Pendant ce temps, Org avançait vers une étagère où il tira tous les tiroirs...

"Je vous en prie faites comme chez vous !"

Il commença à chercher par terre sous un tas de feuilles et de dossiers...

"Vous boirez bien quelque chose !..."

Org ne se rendait même pas compte de ce qu'il disait, il n'avait qu'un seul objectif : trouver son flingue. C'est alors qu'il le vit étincelant sur son bureau, juste en face du vieil homme.

*Merde !... Vite, trouver une fainte, trouver une fainte...*

Il se releva et s'adressa au vieillard tout en désignant la fenêtre.

"Oh, regardez derrière vous !!!"

"Es tu saoul jeune pretre ?"

Zeus ne comprenait pas les moindres paroles du jeune homme qui lui parassait si étrange. Et il ne fit meme pas attention lorsque celui ci lui dit de se retourner, Zeus était dans son monde, attendant qu'on lui apporte ça nourriture qui ne venait pas...

"Et bien, on est vraiment mal traité ici, la prochaine fois que vous m'appellez, veillez à faire en sorte de m'accueuillir comme il se doit misérable vermisseau ! Puisque c'est comme ça, je remonte la haut!"

Zeus se leva, posant le pied gauche sur l'arme d'Org et leva les bras vers le ciel, les yeux fermé, attendant... Mais rien ne se passa... Zeus rééssaiya une seconde fois, sans vraiment plus de succes.

"C'est cassé ou quoi ?"

Il secoua ces bras et refit une troisieme tentative qui se termina de la meme façon que les précédentes. Il s'avança fou de colère vers le commissaire en disant :

"Toi! Comment ce fait il que je ne puisse remonter là haut ? Qu'a tu dis lors de ton invocation! Si je suis coincé ici, tu subira mon courou!!!"

*Cet homme est un grand malade !*

Org profita que Zeus s'était levé pour se précipiter vers son flingue. Il le prit à la main et retrouva d'un coup sa virilité et son courage légendaire.
Il pointa son arme sur Zeus et se mit à crier.

"METTEZ VOUS A TERRE, LES MAINS DERRIERE LE DOS ! VOUS ETES EN ETAT D'ARRESTATION POUR IVRESSE, INSULTE A AGENT DE LA FORCE PUBLIQUE ET DEGRADATION DE BIENS PUBLIQUES ! TOUT CE QUE VOUS DIREZ POURRA ETRE RETENUE CONTRE VOUS ! VOUS AVEZ LE DROIT DE GARDER LE SILENCE ET DE VOUS PAYER UN AVOCAT..."

*J'ai toujours rêvé de dire ça !*

Zeus n'était toujours pas au sol.

"A TERRE J'AI DIS ! OU J'OUVRE LE FEU !..."

Org ne rigolait pas, il était pret à appuyer sur la gachette... Après tout, un ivrogne ça coute cher à la société... Personne ne le regrettrais !...

"A terre j'ai dis ou j'ouvre le feu!"
Cette phrase claqua aux oreille de Jean-Louis qui ne pu pas se retenir d'aller voir ce qui se passait. Et puis cette voix était celle du comissaire alors s'il commettait une bavure autant être là pour témoigner contre lui et se débarrasser de cette lavette. Quand il entra dans le bureau il éclata de rire devant cette scène épique. Un viel homme extravagant qui n'avait l'air de se soucier de rien face à boule-de-nerfs-man crispé sur son pistolet à billes, prèt à faire une bavure qui certainement ferait la une de tous les journeaux nationaux , alors qu'hors intervention les armes de service sont a l'armurerie.
"Hé bien commissaire vous l'abattez le dangereux terroriste camikaze ou je le fait pour vous. Sinon je lui met les menotes et on l'emmène en cellule de dégrisement. C'est vous qui voyez."

Zeus écouta l'homme hurler sans broncher, cet insecte ne lui faisait pas peur. C'était un dieu, LUI! Et ce malotrus n'était qu'un simple humain qui osait défier son autorité.

"PETIT IMPERTINENT! COMMENT OSE TU DEFIER LA TOUTE PUISSANCE DE ZEUS, LE DIEU DES DIEUX!!!!"

Zeus tendit vivement la main vers Org s'attendant à voir sortir des éclairs mais rien ne se fit.

"Ca aussi ça marche plus..."

Il reflechit un instant, ignorant totalement les menaces du commissaire.

"Bon écoute, je veux bien pardonner ton péché sans te punir si tu deviens mon serviteur. Héberge moi et nourris moi et tu sera gracié, d'accord ?"

Org était hors de lui. C'était le première fois que quelqu'un osait le défier.

"Je vais t'heberger dans la cellule de dégrisement et te nourrir de piqures tu m'en diras des nouvelles !..."

Org esquissa un sourire moqueur.

"Jean Louis, mettez lui les menottes, nous allons le conduire à sa nouvelle demeure illico !"

"Chef oui chef"
Jean-Louis n'en revenait pas. La première personne de Sainte brique sur Clocher qu'il allait arrèter se trouvait de son propre gré dans le bureau du commissaire et ne semblait même pas se rendre compte de la gravité des accusation qui pesaient sur elle c'est à dire : coups et blessures involontaires sur agentsde la fonction publique, dégradation de biens publiques, et rébellion. Le vieux fou n'était pas prêt de rentrer chez lui. Il alla jusqu'au vieil homme pour lui mettre les pinces et lui dit "Allez laisse toi faire sinon tu vas avoir des problèmes."

"Vous m'aurez jamais!!!!!!"

Zeus commença à courrir dans la pièce, ses pouvoirs ayant disparut, mieux fallait fuir. Zeus était peut etre tétu mais il savait quand il devait s'eclipser en douceur.

"Moi, Zeus, Le dieu de la foudre! Jamais je ne laisserais attraper par de simple humain!"

Soudain, Zeus eut une idée. C'était évident pourtant, il pouvait voler, il l'avais fait pour arriver ici alors il pouvait bien repartir comme ça. Zeus trouva rapidement une fenetre ouverte par laquelle il sauta sans hésité.

*Libre!!! Je fait enfin retourné chez moi!*

Seulement les lois de l'apesenteur firent leur travail et Zeus amorça une nouvelle chute vertigineuse de 3 étages, atterissant lourdement sur le sol, au beau milieu de la route.

"Aie...."

Quand il essaya de lui mettre les menottes, le vieillard partit en courant et sauta par la fenêtre. JL courut derrière lui mais ne sauta pas (pas fou non plus) et le regarda se vautrer comme une m*rde la tête la première.
"Bon bah j'appelle les pompiers pour qu'on l'emmène à l'hosto le dingo"
Et tandis qu'il téléphonait JL pensait que si le commissaria avait été aux normes de sécurités il y aurait eu une grille pour empêcher le vieux chnoc de sauter. Il imaginait déja la lettre qu'il allait écrire au ministère pour dénoncer le laxisme du commissaire Clivers dont il allait peut-être enfin pouvoir se débarasser. Quelques minutes plus tard, alors qu'il avait rejoin le fou en bas, enfin les secours arrivaient.

*Et un malade de moins sur Terre*

En voyant le vieil homme sauter par la fenêtre, Org était persuadé de le retrouver mort, écrasé comme une vieille carpette.
Or, lorsqu'il descendit en bas, il vit Zeus se relever et se dépoussiérer tout en poussant des grognements dans sa moustache.

"Nom de Zeus ! Vous avez une forte tête !... Si vous avez déjà subit des chutes de la sorte, je comprend mieux votre état mental ! Allez hop, direction l'asile !"

Il se retourna vers Jean Louis, son homme de main.

"Jean Louis, oubliez l'ambulance et ammennez moi la voiture s'il vous plait ! Je tiens à le conduire moi-même chez mon vieil ami le Docteur Pinard !"

Quand Clivers lui dit de laisse tomber l'ambulance pour l'emmener à l'hopital psychiatrique, JL n'en crû pas ses oreilles. Comment ce nabot dégénéré pouvait-il être aussi cruel avec quelqu'un d'à peine moins censé que lui. Car si une chose était sûre c'était que le crétin qui lui servait de chef n'avait pas la moindre faculté intellectuelle pour assumer son poste. D'ailleur n'était il pas devenu commissaire par piston grace au maire qui était de sa famille. Enfin bon un ordre est un ordre.
"Vous savez on pourrait l'emmener en ambulance parce que moi je me sens pas encore la force de conduire, et si on se fait controler par les flics je suis mal. Mais suis-je bête, la police c'est moi."
Et il alla chercher la voiture et décommanda l'ambulance en s'inquiétant tout de même un peu du sort du vieil homme qui allait se retrouver aux mains du pire vicieux que la terre ait porté en son sein. M'enfin bon un ordre c'est un ordre